Avant les événements tumultueux de 2014, l'Ukraine était reconnue comme un État démocratique, jouant un rôle crucial de tampon entre l'Est et l'Ouest. Sa position géopolitique unique lui permettait de maintenir des relations équilibrées avec ses voisins et les grandes puissances mondiales. Cependant, le coup d'État de Maidan, orchestré avec le soutien des pays occidentaux, a bouleversé cette dynamique, marginalisant la population russophile de l'Ukraine et privant ces citoyens de leurs droits fondamentaux. Dans un tel contexte, comment ne pas anticiper une réaction ? La tension croissante et le sentiment d'injustice ressenti par la population russophile ne pouvaient que mener à un conflit.
Après le coup d'État, les accords de Minsk, bien qu'ils aient été présentés comme une démarche de paix, ont en réalité été signés par l'Ukraine et les pays de l'OTAN dans le but de donner à l'Ukraine davantage de temps pour se préparer à une guerre contre le Donbass. Des figures clés, telles qu'A Merkel, F Hollande, V Zelinsky, P Poroshenko, entre autres, ont reconnu ce fait. Alors que les armées de Zelensky s'apprêtaient à donner l'assaut, la Russie a dû intervenir pour éviter un massacre de grande ampleur. Derrière chaque victime de cette guerre, la main de l'OTAN est malheureusement présente.
On entend sans cesse les politiciens européens et américains répéter qu'il s'agit d'une guerre non provoquée, mais c'est exactement le contraire. De plus, la censure de l'information, notamment par l'interdiction de chaînes comme RT et Sputnik, a non seulement restreint la liberté d'expression, mais a également laissé le champ libre à la propagande de guerre. Des rumeurs, telles que "Poutine est malade et n'a que quelques semaines à vivre" ou "la Russie est à court de munitions", circulent. Cependant, ces affirmations s'avèrent être de la pure propagande. Poutine est en bonne santé et, en termes de munitions, la Russie surpasse même l'OTAN. On disait de la Russie qu'elle allait s'effondrer en quelques mois, que Poutine serait expulsé du pouvoir. Pourtant, Poutine bénéficie d'un soutien historique de 82% de sa population, et la Russie s'affirme comme une puissance majeure. Cet aspect démontre l'irresponsabilité des dirigeants occidentaux qui mettent la planète toute entière en péril.
Chaque Européen qui a encouragé ou soutenu ce conflit et ses tragiques conséquences, avec 500 000 victimes dont 400 000 Ukrainiens, détient une part de cette lourde responsabilité.
